Les débouchés


Le master de géopolitique offre de nombreux débouchés, principalement dans les domaines suivants :

  • OIG, ministères (Défense, Affaires étrangères, Intérieur) & services déconcentrés de l’Etat : analyse stratégique, analyse régionale, renseignement, sûreté, migrations… 
  • collectivités & organismes publics : approche politique de l’urbanisme et de l’aménagement, cartographie, relations internationales…
  • cabinets politiques : collaborateur parlementaire, conseil…
  • ONG : plaidoyer, analyse stratégique, écologie politique…
  • entreprises : sûreté, analyse stratégique, intelligence économique, cybersécurité, risques, environnement…
  • enseignement & recherche : doctorat, think tanks, conseil

Exemples de postes occupés par les ancien.ne.s

  • Chargée de mission au Conseil national pour les réfugiés (Tunis, promo 2018)
  • Cartographe au Ministère des armées (Paris, promo 2020)
  • Travel risk manager dans une entreprise de conseil (Paris, promo 2021)
  • Spécialiste des marchés du carbone dans une ONG (Stockholm, promo 2019)
  • Consultant en relations publiques indépendant (Paris, promo 2013)
  • Collaborateur parlementaire à l’Assemblée nationale (Paris, promo 2019)
  • Officier de la Marine nationale, conseiller sécurité défense au Ministère des Affaires Etrangères (Paris, promo 2018)
  • Chargée de Plaidoyer dans une ONG (Paris, promo 2022)
  • Chargé de mission au Ministère de l’Intérieur (Paris, promo 2021)
  • Chef de projets solaires dans une entreprise (Bourges, promo 2022)
  • Chargé de mission logement et cadre de vie dans une confédération syndicale (Strasbourg, promo 2021)

Quelques mots des ancien.ne.s

Romain, diplômé 2018, Officier sous contrat de la Marine nationale, conseiller sécurité défense au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Photographie de Romain

J’étais étudiant en licence géographie à l’URCA en mars 2014 lorsque la Russie a annexé la Crimée. Cet évènement géopolitique majeur dont les conséquences sont aujourd’hui plus visibles que jamais a contribué à me passionner pour les relations internationales et à me décider d’intégrer par la suite le Master Geopo.

Attiré par l’univers des armées mais réticent à embrasser une longue carrière dès la sortie de mes études, j’ai saisi l’opportunité d’intégrer la Marine nationale en tant que volontaire officier aspirant (VOA), un statut dont le but est justement de susciter la vocation chez les jeunes diplômés en leur permettant d’endosser pendant un an l’uniforme et les missions d’un jeune officier. Affecté comme rédacteur au Centre d’études stratégiques de la Marine (CESM), ma première mission consistait à étudier et synthétiser les enjeux concernant les rapports de force navals, l’industrie et le commerce maritime.

J’ai par la suite eu l’envie de m’engager davantage, pour quatre années en tant qu’officier sous contrat (OSC) détaché au sein du ministère des Affaires étrangères. J’occupe aujourd’hui la fonction de conseiller rayonnement au sein de la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD), un outil de notre diplomatie dont la mission est d’accompagner les Etats partenaires de la France à gagner en compétence dans les domaines régaliens (sécurité intérieure, défense et protection civile) en leur partageant notre expertise. Cette fonction mêle relations publiques, rédaction de notes et d’articles, missions à l’étranger ou encore organisation d’évènements internationaux.

Le master Geopo m’a permis d’acquérir la plupart des connaissances et compétences attendues d’un agent des Affaires étrangères ou d’un officier au sein des Armées : une culture générale solide en relations internationales et la capacité à comprendre l’évolution des rapports de force, une méthode rigoureuse dans la recherche, le traitement et la synthèse des informations. Je ne regrette pas non plus les heures passées sur Adobe Illustrator car les infographies et les cartes permettent bien souvent d’éclairer une situation plus efficacement que des pages de Word.

Pour ceux d’entre vous qui souhaitent s’engager dans une carrière de militaire ou de diplomate, les cours dispensés au master Geopo vous permettrons également de préparer la plupart des épreuves présentes aux concours (secrétaire ou conseiller des Affaires étrangères, officier sur titre ou encore attaché de la DGSE). Il vous donnera également toute légitimité pour candidater aux nombreuses offres de contractuels catégorie A proposées. 60% des agents de catégorie A dans ces deux ministères sont aujourd’hui des contractuels et les missions proposées y sont toutes aussi diverses que passionnantes alors n’hésitez pas à franchir le pas.

Anne, diplômée 2022, chargée de plaidoyer dans une ONG, Paris

Anne

Le « monde des ONG » est un secteur qui m’attirait depuis quelque temps parce qu’il permet de travailler sur des thématiques engageantes tout en se sentant utile à la petite échelle de mes convictions. J’ai donc effectué mon stage de fin d’études de M2 au sein de l’ONG Solsoc, à Bruxelles, pour une période de 6 mois.

Accueillie dans le département de mobilisation citoyenne et politique en tant que stagiaire chargée de plaidoyer, j’ai pu à la fois me familiariser avec le secteur de la coopération au développement belge, renforcer mes connaissances sur les « droits humains » (particulièrement sur le travail décent), mais également assimiler les méthodes de plaidoyer.

C’est en particulier en m’investissant dans les campagnes « les droits humains n’ont pas de prix » sur le devoir de vigilance et sur la question palestinienne que j’ai pu renforcer ma formation. J’ai contribué à la rédaction de documents pour alimenter le plaidoyer en interne, mais aussi des documents destinés à une diffusion à plus grande échelle : notes d’information, de positionnement, revues de presse et communiqués. Au plus je devenais à l’aise avec les thématiques de Solsoc, au plus j’étais en mesure de participer activement aux évènements et aux réunions publiques que l’ONG organisait.

Les cours d’épistémologie et sur les méthodes et acteurs de la géopolitique m’avaient appris à me positionner et à positionner les différents acteurs en fonction des enjeux et des idéologies qu’ils défendent. Ils m’ont été très utiles pour travailler dans une ONG où je devais savoir déchiffrer les positionnements de nos interlocuteurs et parvenir, in fine, à les influencer.

Le master de géopolitique m’a aussi permis d’apprendre à être rigoureuse dans l’écriture et la précision des sources mobilisées. La liberté laissée aux étudiants de choisir leur thème de mémoire (et certains thèmes d’exposé) est un vrai plus car cela nous permet d’explorer des thématiques variées.

J’affirme donc sans langue de bois que le master m’a mis dans les bons rails pour pouvoir vivre un stage en toute confiance et sérénité, j’ai conscience d’avoir vraiment été entourée de professionnel·le·s bienveillant·e·s et compétent·e·s, qui m’ont donné confiance pour la suite. Cette formation m’a permise de rejoindre aujourd’hui une ONG à Paris en tant chargée de plaidoyer.

Joseph, diplômé 2017, doctorant en géographie à Sorbonne Université, Paris

Photographie de Joseph

Le Master Géopolitique de Reims, ma première rencontre avec le terrain !

Après une licence d’Histoire à Clermont-Ferrand, j’ai décidé de me tourner vers la Géopolitique. J’avais l’idée de faire quelque chose de concret, et de ne pas finir dans d’obscures archives je ne sais où !

Le master de Reims m’a permis très rapidement de me confronter au terrain avec un départ dans le Donbass en janvier 2015. J’avais, dès la première année, la possibilité de recueillir des données inédites en me rendant moi-même en Ukraine. Au-delà du Master, l’équipe pédagogique m’a rapidement proposé de publier mon travail dans la revue en ligne de Géopolitique Diploweb. Pour une première année de Master, il y avait une vraie satisfaction !

La seconde année s’est déroulée sur la même lancée avec un stage et séjour de recherches au Burkina Faso. A nouveau, j’ai pu mettre en valeur mon travail bien au-delà du cadre du Master avec une publication de mon travail dans la revue scientifique EchoGéo. J’avais donc, dès la fin de ma formation à Reims, la maîtrise de la rédaction d’un article dans une revue scientifique.

C’est grâce à ces premières expériences que j’ai décidé de devenir chercheur. A la suite du master, j’ai décidé de passer l’agrégation de Géographie (merci les cours d’épistémo d’ailleurs !) avant de m’inscrire en doctorat.

Aujourd’hui, je continue à travailler sur mon sujet de Master II Géopolitique puisque je consacre mes recherches aux chercheurs d’or en Afrique Subsaharienne. J’ai dû abandonner le Burkina Faso pour des raisons de sécurité et me déplacer vers le Kenya. Parallèlement à mes recherches, je donne des cours dans deux universités à des niveaux allant de la licence 1 jusqu’au Master 2.

Julia, diplômée 2022, cheffe de projets solaires, Bourges, France

Photographie de Julia

Pendant le master, ce qui m’intéressait c’est l’environnement, l’énergie, l’écologie, bref les enjeux du développement durable. Ces sujets sont traités dans les cours de géoéconomie et d’écologie en M2 que j’ai trouvé captivants. J’ai donc choisi un stage dans les énergies renouvelables. Cela m’a vraiment permis d’appliquer sur le terrain mes connaissances théoriques et d’avoir une réelle expérience professionnelle.

Aujourd’hui, je suis cheffe de projets solaires dans une société de production et d’exploitation d’énergie d’origine renouvelable. Ma mission principale est de trouver des terrains propices à l’installation d’une centrale photovoltaïque au sol. Puis je rencontre et je discute avec propriétaires et exploitants agricoles mais aussi tous les acteurs publics et privés concernés par le projet. Je supervise les études environnementales, paysagères et agricoles, je dépose la demande de permis de construire, puis je dimensionne la centrale, je m’occupe de la demande de raccordement au réseau électrique, jusqu’à la construction.

Ce qui me plait dans ce travail, c’est la polyvalence dont je dois faire preuve, puisque je dois gérer des aspects à la fois environnementaux, financiers, juridiques, électriques, techniques, politiques ou encore agricoles. Le master m’y a préparé avec des enseignements divers de droit, d’histoire, d’économie, d’écologie, de langues… Ce qui me plait aussi, c’est la liberté d’organisation dont je dispose et le fait que j’alterne télétravail, bureau et terrain.

En plus de ça, le secteur des énergies renouvelables recrute beaucoup en ce moment ! Plusieurs filières sont possibles pour faire ce type de métier mais je trouve qu’avoir suivi une formation de géopolitique me démarque dans mon travail.

En effet, le master permet d’envisager les projets de manière globale avec tous les acteurs et les enjeux à concilier et de développer des projets cohérents, plus en adéquation avec leur territoire d’implantation. Ma formation m’a permis de m’approprier mon travail plus sereinement. On apprend à synthétiser des informations techniques et à les vulgariser pour tout type d’interlocuteur, à adapter son discours selon l’acteur en face de soi, on manipule des logiciels de cartographie comme QGIS etc.

On me dit souvent que mon profil est atypique mais ça ne m’a toujours apporté que du positif. J’en suis plutôt fière.

Alexandre, collaborateur d’un groupe politique, diplômé 2019

Photographie d'Alexandre

Passionné par la politique, le droit et les relations internationales, j’ai intégré le Master de Géopolitique de Reims en 2017. Cette formation me permettait d’aborder mes centres d’intérêts, notamment dans mes projets de recherche. J’ai d’abord travaillé en M1 sur les effets de la loi antiterroriste et du régime d’exception de l’état d’urgence, puis en M2 sur le rôle du Parlement dans l’évolution de l’Aide Publique au Développement.

Pour mon stage de fin d’études en Master 2, l’idée d’intégrer un cabinet parlementaire en tant que collaborateur stagiaire apparaissait pour moi comme une évidence. C’était le fruit d’un engagement politique de longue date et d’un cursus universitaire pluridisciplinaire murement réfléchi. Durant cinq mois, j’ai eu l’opportunité d’assister un élu de l’Assemblée Nationale (c’eut été pareil au Sénat) dans l’ensemble de ses prérogatives, à la fois en circonscription et à Paris. J’ai découvert (et cela m’a plu !) qu’un collaborateur doit être polyvalent, disposer d’une capacité de travail importante, de solides capacités rédactionnelles et relationnelles, mais aussi savoir faire preuve de rigueur et d’organisation dans son travail.

A l’issue de mon stage, j’ai eu la chance d’intégrer ce cabinet parlementaire. Les missions qui m’ont été confiées étaient particulièrement diversifiées : travaux de recherche, rédaction de notes thématiques, d’argumentaires et d’interventions (notamment en relation avec la Commission des Affaires étrangères et en hémicycle), de discours, de courriers aux thématiques locales, régionales, nationales et internationales, de Questions Ecrites… J’ai parallèlement effectué d’autres tâches : gestion des réseaux sociaux, rédaction de courriers relatifs aux doléances des particuliers, représentations du parlementaire à des réunions ou à des manifestations publiques. En tant que collaborateur parlementaire, j’ai aussi été aussi un interlocuteur des institutions locales (Préfecture, au Département et à la Région) et nationales (cabinets ministériels). En bref, c’est une profession passionnante et si formatrice !

Depuis peu, j’ai quitté ce travail à l’échelle nationale. Je suis devenu collaborateur d’un groupe politique cette fois à l’échelle locale. Si les missions diffèrent quelque peu, les attentes vis-à-vis de moi restent similaires !

Thibaut, account manager chez un prestataire de services de sûreté internationale à Paris, promo 2021

Photographie de Thibault

Après 2 ans de CPGE EC/S à Paris, j’ai intégré le Programme Grande Ecole de Neoma Reims. Passionné par les cours de géopo dispensés en prépa, j’avais pour objectif d’entrer dans le master de Géopolitique de Reims. Pour ce faire, j’ai validé en parallèle de ma première année d’école ma Licence d’Histoire. Cela m’a permis d’être admis dans le master en 2018 – toujours en parallèle de Neoma.

Après mon M1, j’ai effectué une année de césure à l’Etat-Major des Armées, puis, j’ai pu intégrer à la fin de mon M2 la direction sûreté d’un grand groupe français en stage de fin d’études. Ces deux expériences fortes, marquées par la participation à la gestion de crises sécuritaires à l’étranger, et des productions d’analyse risque pays m’ont permis d’éprouver la réalité concrète des méthodes géopolitiques.

Aujourd’hui je suis responsable d’un portefeuille de clients chez un prestataire des services de sûreté internationale à Paris. Nous travaillons pour des ONG, des administrations et des grandes entreprises françaises pour les accompagner dans leurs activités à l’étranger – principalement dans des zones à risques.

Le master de Géopo m’a permis d’acquérir des compétences solides d’analyse, de restitution, ainsi que des connaissances techniques – notamment en cartographie SIG – qui m’ont donné les armes pour effectuer ce parcours. Les enseignements variés en géoéconomie, géopolitique, géographie, histoire et relations internationales, permettent d’acquérir une solide culture géopolitique et méthodologique. Aujourd’hui, cela me permet d’appréhender avec un réel recul analytique les situations concrètes et parfois brûlantes auxquelles je suis confronté dans mon travail.

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